POURQUOI DIEU PERMET-IL LA SOUFFRANCE ?

 

Même si l’on essaie de ne pas trop y penser, il y a beaucoup de souffrance dans le monde. Qui dira le contraire ? Des millions d’innocents sont tués, mutilés, dépouillés de toutes leurs possessions par d’horribles guerres injustes et cruelles.

 

Beaucoup d’autres sont victimes de catastrophes naturelles ou de tragédies imputables à la méchanceté des hommes. C’est l’une des grandes questions qui hante le monde depuis toujours : Pourquoi les catastrophes ? Pourquoi les tremblements de terre, les inondations, les éruptions volcaniques, les guerres et les famines qui font des dizaines de milliers de victimes ?

Et pourquoi faut-il que, bien souvent, ces fléaux frappent les plus pauvres et les plus démunis, les enfants et les innocents ?

 

Chaque année, des millions de vies sont fauchées par le cancer, le SIDA ou d’autres maladies, parfois après des mois, voire des années de souffrances. Et la liste n’en finit pas...

 

Alors on se demande : Pourquoi faut-il qu’il en soit ainsi ? C’est une question vieille comme le monde : Pourquoi Dieu — s’Il existe — permet-Il la souffrance ?

 

Il n’y a pas de réponse facile, pas de réponse passe-partout à cette question.

 

Oui, Dieu existe et Il permet la souffrance, mais pour des raisons extrêmement diverses. Cependant, une chose est sûre : la façon dont les gens réagissent à leurs propres souffrances ou à celles des autres dépend en grande partie de leur foi. Généralement, ceux qui n’ont  pas la foi sombrent dans le désespoir, tandis que ceux qui ont une foi inébranlable en un Dieu d’amour et de justice n’hésitent pas à invoquer Son aide, et à puiser dans Ses ressources infinies pour trouver la grâce et la force de s’élever au-dessus de la peine et du malheur.

 

On ne sait pas grand-chose des souffrances personnelles de Frank E. Graeff (1860-1919), mais nul doute qu’il parlait d’expérience lorsqu’il composa son hymne devenu célèbre « Does Jesus Care ? » (« Jésus est-Il touché par ma peine ? » Voir ci-dessous). Ses paroles sonnent vrai ; il faut être passé par là pour pouvoir exprimer avec de tels accents de triomphe toute la vérité et l’espoir qui jaillissent du refrain :

« Oh oui, je sais qu’Il m’aime, je sais qu’Il est touché par ma détresse… Oui, je sais qu’Il est là, mon Sauveur, et qu’Il m’aime. »

 

La souffrance fait ressortir le meilleur chez ceux qui refusent de s’endurcir ou d’être aigris par elle. Elle engendre l’amour, la tendresse, la bonté et la compassion à l’égard des autres.

 

La Bible dit que nous réconfortons les autres « en leur apportant le réconfort que Dieu nous a apporté. » (2 Corinthiens 1:4). Bien souvent, ceux qui se tournent vers Dieu pour trouver la force et la consolation dans leurs souffrances voudront ensuite amener les autres à Celui qui pourra aussi soulager leur peine et les aider à résoudre leur problèmes.

 

Et le plus beau dans tout ça, c’est que bientôt ― comme Dieu le promet dans Sa Parole ― toute souffrance prendra fin pour ceux qui aiment Dieu. Jésus reviendra libérer les Siens et les emmènera au Ciel, où Dieu « essuiera toute larme de leurs yeux. La mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni plainte, ni souffrance. Car ce qui était autrefois a définitivement disparu » (Apocalypse 21:4).

 

 

Jésus est-Il touché par ma peine ?

 

Par Frank E. Graeff (adaptation française)

 

Jésus est-Il touché par mes chagrins, ma peine,

Quand la joie et les chants ont fait place à l’aigreur,

Quand brisé, accablé, je cours à perdre haleine,

Quand je porte le poids des soucis et des peurs ?

 

Oh oui, je sais qu’Il m’aime, je sais qu’Il est touché

Par toute ma détresse, et par toute ma peine.

Quand je suis las de vivre, que les nuits sont trop longues

Oui, je sais qu’Il est là, mon Sauveur, et qu’Il m’aime.

 

Jésus est-Il touché quand j’ai perdu ma route,

Quand la lumière a fait place aux ombres de la nuit,

Et quand je me retrouve assailli par les doutes,

Jésus m’aime-t-Il, puis-je compter sur Lui ?

 

Jésus est-Il touché quand je dois dire adieu

À l’être que j’aimais plus que tout autre au monde ?

Le sait-Il même, le ressent-Il du haut des Cieux

Quand mon cœur est blessé d’une douleur profonde ?

 

Oh oui, je sais qu’Il m’aime, je sais qu’Il est touché

Par toute ma détresse, toutes mes afflictions.

Quand je suis las de vivre, que les nuits sont trop longues

Oui, je sais qu’Il est là, mon Sauveur, et qu’Il m’aime.

 

(Frank E. Graeff ― Adapté de l’anglais par Berniris)

 

 

 

Vous retrouverez ce texte et beaucoup d’autres, ainsi que plein de diaporamas, sur le site : www.lebongrain.com